Iris Van Herpen, ou le défilé que j’attendais avec une impatience folle et un quota d’appréhension incommensurable. Arrivera-t-elle à me surprendre et m’épater encore? Réussir la prouesse de m’émouvoir deux fois de suite? Voilà les questions que je me posais la veille du show. C’est à l’hôtel Westin que la créatrice néerlandaise nous a présenté, au détour d’une mise en scène originale et électrique, sa collection Voltage. Here’s a fashion show that I waited so long, with an immeasurable quota of apprehension. Can she surprises and amazes me again? Successful achievement to move me twice? These are the questions I asked myself the day before the show. It’s at the Westin hotel that the Dutch designer has presented her “Voltage” collection, with an original and electrical staging.
Et encore une fois, Iris m’émeut aux larmes. Une vive émotion, une fulgurante sensation, j’ai été profondément touchée par son oeuvre. Une mise en scène extravagante et décalée, ouverte par la démonstration de l’artiste néo-zélandais Carlos Van Camp démontrant les volts traversant son corps : le public reste sans voix, et moi aussi. Un univers bien particulier, une sphère assez sombre mais dont la lumière incandescente donne un côté fantastique, presque féerique au show. Comme une sorte de Genèse, une procréation d’alien, une oeuvre au stade foetal, qui se développe sous nos yeux de simples être humains. En réalité, l’artiste nous initie à une véritable réflexion sur la condition humaine. Oui, un défilé peut naturellement pousser à la réflexion philosophique. Vous trouvez ça fou? J’appelle ça la magie Iris Van Herpen. Once again, I was moved to tears. A strong emotion, a dazzling sensation, I was deeply touched by her work. Staging extravagant and shifted opened by the demonstration of New Zealand artist Carlos Van Camp demonstrating volts through his body, the public has no voice, and so am I. A particular universe, a sphere quite dark but incandescent light gives a fantastic side, almost magical, to the show. As a kind of Genesis alien procreation, a work in fetal stage, which develops before our eyes of simple human beings. In reality, the artist introduces us to a true reflection on the human condition. Yes, a fashion show can naturally grow to philosophical reflection. You find it crazy? I call it the Iris Van Herpen magic.
Des associations aux insectes et cabinet de curiosité, des corps silphides, du 3D, des volumes travaillés, des robes structurées et géométriques, des matières innovantes : du silicone, de la toile, du métal, une femme ultra high tech et pourtant qui semble si proche de la faune et de la flore. Un côté réellement naturel et animal se dégage de ces femmes-android. Une collection conceptuelle, par une artiste d’avant-garde. Associations of insects and cabinet de curiosité, silphides bodies, 3D volume, structured dresses and geometric innovative materials: silicone, cloth, metal, female ultra high tech and yet who seems so close to the fauna and flora. A side really natural and animal emerges from these android women. A conceptual collection, by avant-garde artist.
L’unique utilisation du blanc et du noir comme prisme, qui ne sont mêmes pas considérés comme étant des “couleurs” à part entière. Et soudain cet intrus, cette robe en acier, couleur argentée. Comme une illumination. Et c’est sous le choc que je quitte les lieux, et dans la hâte de découvrir sa collection prêt-à-porter qu’elle présentera en mars 2013 à Paris. The use of black and white only as a prism, which are not even considered “colors” on its own. And suddenly this intruder, this dress in steel, silver color. As enlightenment. And it’s in shock that I left the scene, and I can’t wait to see her collection ready-to-wear, it will be presented in March 2013 in Paris.
常来常看。受益匪浅。