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“I got the eye of the tiger, a fighter,
Dancing through the fire
Cause I am a champion
And you’re gonna hear me ROAR”

♫♪ ROAR – Katy Perry ♪♫

Il y a deux semaines, j’ai décidé de partir quelques jours à Londres pour faire mon shopping. J’avais prévu de débarquer le lendemain de Noël, de façon totalement stratégique puisque le 26 décembre c’est le Boxing Day à Londres. Le Boxing Day, c’est le jour des remises et rabais les plus dingues (Harrods à -50% les gars bon sang, même sur la maroquinerie !). Sauf que… – et là sachez que je me marre vraiment en mon for intérieur – je n’avais jamais vu autant de monde dans les rues de Londres….. Un choc. Ce qui équivaut entre autre à l’angoisse suprême pour moi, l’agoraphobe de service. Pour vous donner un ordre d’idée, imaginez le RER B lors d’un accident grave de voyageur. Impossible de circuler. Lorsque 10 mètres devient égal à 20 minutes en conversion, c’est là que tu te dis qu’il y a un vrai souci d’espace temps et qu’il serait temps que les laboratoires pharmaceutiques balancent leur virus top secret (tu sais, celui qui te transforme en zombie et qui décime 98% de la population). Non j’déconne.

J’avais pour rituel d’aller à Londres très souvent à cette période-ci, et cela faisait 2 ans que je n’avais pu le faire (coucou le Droit et tes foutus partiels d’après fêtes de fin d’année, vous ne me manquez pas!), du coup j’ignore si j’avais oublié cette frénésie ou si simplement .. c’était mieux avant?

En tout cas, j’ai fait quelque chose qui ne m’arrive jamais : j’ai mis mon mode warrior ON et j’ai lutté. Je me suis battue contre cette foule en délire, cette chaleur indécente qui fait oublier les basses températures de décembre. Cette foule qui te fait regretter d’avoir mis trois écharpe, 6 pulls et un cache-oreilles. Cette foule qui te donne des envies de meurtres et qui te fait hurler “sorry” 36 fois toutes les 6min30. J’en ai foutu des coups de coude, j’en ai poussé des inconnus, j’en ai lancé des regards de menace en biais (tu cherches la fight cousin?).. et j’en ai reçu en retour. Londres était une vraie jungle où plus personne ne semblait avoir reçu une éducation décente. Même moi, j’ai été surprise de perdre toutes mes bonnes manières. D’ailleurs au passage, je tiens à remercier mes parents de m’avoir conçu si petite. On pourrait croire que ça dessert dans de tels moments mais croyez moi.. se faufiler c’est beaucoup plus facile quand tu fais 1 mètre 52 20. Non vraiment, j’ai lutté pour atteindre à chaque fois les points où je voulais me rendre. Et à chaque arrivée, une chanson me revenait en tête. Je vous laisse deviner laquelle, c’est un peu obvious..

Après ces folles journées, j’étais bien contente de rentrer le soir sur Wimbledon, une jolie banlieue où il fait bon vivre, et où l’on trouve d’adorables pubs londoniens ! Comme celle qui se trouve juste derrière moi sur les photos ! Petit conseil : lorsque vous faites du shopping, il n’y a rien de mieux que la tenue casual de base, le fameux combo jean basket pour affronter cette horde, que dis-je, cette meute de sauvages – dont je fais désormais partie. Tenue de combat : check ✓

Des bisous mes babes ♥

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Pull H&M
Jean 7 For All Mankind
Tennis/sneakers New Balance
Manteau/coat Zara
Sac/bag Mango

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