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“You’ll go and I’ll be okay,
I can dream the rest away
It’s just a little touch of fate, it will be okay”

♫♪ Neopolitan Dream – Lisa Mitchell ♪♫

Les beaux jours sont revenus, avec les fleurs et les couleurs en prime. C’est fou comme nous composons avec le temps et à quel point celui-ci nous influence. En bien comme en mal. Et concernant cela, j’ai décidé aujourd’hui de vous raconter une petite histoire : il y a quelques années, un petit oiseau blanc tomba éperdument amoureux d’un bel oiseaux bleu. Cette idylle naissante vit le jour au beau milieu de l’été. Des fleurs, de la verdure, du soleil et une doucereuse chaleur : un cadre chimérique propre à cette jolie saison. Au bout de quelques mois, l’oiseau bleu, faisant partie d’un peuple migratoire, du s’en aller, partir, vers d’autres contrées. Laissant derrière lui sa dulcinée, et sûrement à jamais. Les deux amoureux empruntèrent alors des chemins différents, et le petit oiseau blanc souffra énormément de cette séparation. Il mis des mois à s’en remettre, et encore aujourd’hui, je pense qu’il n’est pas tout à fait guéri. Pour en revenir au soleil, dès l’arrivée de l’été, l’oiseau blanc retrouvait ce goût de nostalgie salée, cet amour partagé autrefois, avec cet oiseau bleu envolé à jamais. Et à chaque fois qu’il voyait le soleil, il pleurait, et la chaleur quant à lui le brûlait. Ce locus amoenus du passé, de l’été regrettée, était devenu un enfer éveillé. Puis finalement, des mois ont passé. Avec le temps, tout finit par s’estomper. Mais l’amour jamais ne s’efface en entier, mais simplement, la douleur s’adoucie au gré des années. Le petit oiseau blanc avait acquis une nouvelle maturité, et il arrivait désormais à apprécier de nouveau le soleil, à sa juste valeur, et pas aux souvenirs forts auxquels il était associé.

Cela vous arrive d’associer de belles choses à des moments de votre vécu, et puis d’en souffrir lorsque ces choses vous revienne en pleine face? Je trouve que l’assimilation de ces association que le cerveau humain et notre perception arrivent à combiner est incroyable, illimitée. Comment peut-on rendre une chose merveilleuse nauséabonde? C’est fou quand on y pense ce mécanisme.. Vous ne trouvez pas ça dingue vous? Finalement, c’est ce qui fait partie du charme de la vie, non?

C’était le petit quart d’heure régressif et philosophique du matin, des bisous par milliers mes babes et merci d’être aussi nombreux par ici ❋ ❀ ♡ ✿ ❃


Chemise H&M
Headband à fleurs H&M
Avec en special guest mon Arizona

14 thoughts on “Les Beaux Jours”

    1. je ne sais plus du tout je l’avais acheté en vente privée il faudrait que je retrouve l’étiquette et je le mentionnerais dès que j’ai retrouvé cette info! Bisous !

  1. hello,

    j’aime beaucoup ce que tu fais… et je ne sais pas pourquoi à chaque fois que je visionne tes looks (la boisson Arizonna et son motif fleuripeut-être ?) mon imaginaire me transporte au japon du 19ème siècle….

    Pourquoi ne pas publier un petit book sur ton parcours dans la mode? tu adores écrire, n’est-ce pas ? j’aimerais beaucoup avoir un livre qui résume ton approche (genre petit guide de survie à usage des nulles en mode).

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