Palais de Tokyo – 10:20am. Une foule grandissante s’entasse face au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Pas de doutes, un évènement de taille s’apprête à commencer : le défilé Agnès b. collection automne hiver 2013.
Agnès b. et ses défilés, c’est toujours un large panel de choix et de tenues différentes, vaquant entre différents styles et esprits pour un look globalement casual, pour une jeune femme moderne et dynamique. Cette fois-ci, la styliste nous offre une présentation déclinée en trois mouvements : on commence avec un style working girl/écolière, les nuanciers de beiges et de gris. Puis l’on rentre dans une seconde partie avec l’invasion de la couleur tel que le turquoise, le vert émeraude, le rouge, une réelle ôde à l’excentricité parmi la simplicité. Et enfin, un final tout de blanc, des robes légères en coton et des diadèmes de fleurs, connotant l’innocence aux premiers abords.
Au saut du lit, en voyage ou encore le jour de son mariage, Agnès b. illustre la femme sous différentes étapes de sa vie et de son quotidien. Tantôt working girl, tantôt garçon manqué ou encore femme-enfant, la femme Agnès b. se pare entre autres de multiples accessoires tels que des écharpes, des lunettes de soleil, des sacs, des bonnets et autres couvres-chefs. Une collection fraiche et dans le vent, représentant une femme vivant dans l’ère du temps, à l’aise avec son corps et sa personnalité. De la coquetterie, mais tout en restant associée à la simplicité (les mannequins sont peu maquillés). Une gamme de prêt-à-porter complète car répondant à divers styles. La femme Agnès b. jongle entre le pantalon en velours, le pantacourt en toile, et la robe fluide. De la jupe aérienne, du short jusqu’au bermuda. Non, celle-ci ne se renferme pas dans un style prédéfini et ose défrayer les codes.
De la maille, des pulls à zip, ou encore du gilet en angora. Mais aussi des chemisiers élaborés sous différentes formes (à plastron, en dentelle, etc.). Tout comme les coupes et les vêtements abordés lors du défilé, la palette de couleur utilisée est large : du prune, du bleu, du brique, du sapin mais aussi beaucoup d’écru et de noir, avec des touches de rose fushia et de vert d’eau.
En guise de clôture, la créatrice a choisit la robe de mariée prêt à porter. Légère mais moins virginale que l’on pourrait y penser puisqu’une ambiance assez pesante s’installe dans la salle, conférée par la mélodie. La dame blanche semble flotter lorsqu’elle avance sur le sol, comme possédée, sous son long voile tenu par une couronne de fleurs qui semblent fanées..
De plus, Agnès b. ne manqua pas de rendre hommage au chanteur de Taxi Girl, Daniel Darc, décédé quelques jours avant le défilé, en passant la chanson “Cherchez le garçon” parmi des looks à la garçonne.
Je ne suis vraiment pas très fan du défilé de cette année.
Pas mal de belles pièces, par contre la robe de mariée n’est vraiment pas top!!!