Green Recession, Wagner & I

« Someone whispers, down in my ear […]
I feel like I see something strange upon the mountain, I don’t want you to feel better then »

♪ Recession Song – Yan Wagner ♫

Green is the new black. Ou le genre d’accoutrement que j’adore arborer : d’immenses plateformes, des couleurs pop (le vert est l’une de mes préférées), du motif psychédélique. Du confort allié à l’originalité (j’ose quand même porter un legging avec une veste Lanvin, “faut le faire quand même” paraît-il..) Et bien quoi? Blasphème à la Haute Couture j’entends? Mais pourquoi se soucier encore de diktats ridicules? Que c’est ennuyeux. Stop, pour la énième fois, j’annonce la couleur : je fonctionne par moi-même et non par rapport à une soi disant éthique de l’image (je pense qu’à ce stade une mise en garde n’est plus nécessaire). Ce soir-là je devais me rendre au Palais de Tokyo où j’étais invitée pour le lancement mondial de Windows 8, dont le dresscode était colorful, et je me suis dit instinctivement que rien ne valait le vert en cette période de l’année. Et qui dit vert, dit Yan Wagner. Lui pour ce qui est d’être colorful il fait fort. Je m’explique : décrété par moi-même génie musicien du XXIe siècle, j’ai découvert ce prodige et ses platines il y a un an en première partie de Air, et depuis je ne suis toujours pas lassée. Et non, je n’abuse pas en employant un tel vocabulaire pour vous dresser son portrait. Il faut savoir vivre avec son temps et accepter que désormais, ce n’est pas parce qu’un musicien ne touche pas à une guitare et une batterie pour composer mais simplement par le biais d’un clavier MIDI et de platines, qu’il ne s’agit pas d’un illustre compositeur à part entière. Dans cette chanson, tout y est : un rythme entrainant mais pas trop pressant, des sonorités pop, une voix lascive et obscure, un retour aux 70’s joliment revisité. C’est bien simple, lorsque j’écoute cette chanson, je vois l’avenir (He Madame Irma bien ou bien?!) … Même le titre est évocateur d’immenses choses. Tout, absolument tout, coïncide à la perfection. Après, c’est un ressenti très personnel dont, encore une fois, les mots m’échappe. Pas ma faute, c’est la crise. Merci Yan.

Green is the new black. The kind of outfit I love wearing: huge platforms, pop colors (green is one of my favorites), psychedelic pattern. Comfort combined with originality (I wear legging with a Lanvin jacket, “shocking” you say ..) And what? Haute Couture blasphemy I hear? But why bother yet ridiculous diktats? It’s boring. Stop, for the umpteenth time, I announced the color: I work by myself and not with respect to a so-called ethics of the image (I think at this point a warning is not required) . That evening I had to go to the Palais de Tokyo where I was invited to the global launch of Windows 8, the dress code was colorful, and I instinctively said that nothing was worth the green at this time of the year . And who says green, says Yan Wagner. He is so colorful ! Let me explain : decreed by myself as genius musician of the twenty-first century, I discovered him a year ago, first part of Air gig, and since I’m still not tired of it. And no, I don’t abuse using such a vocabulary to draw his portrait. Must be able to live with the times and now accept that it’s not because a musician does not touch a guitar and drums to compose but simply through a MIDI keyboard and turntables, he is not a great composer. In this song, everything is there: a rhythm but not causing too insistent, pop sounds, lascivious voice and dark, a return to the 70’s nicely revisited. It’s very simple, when I listen to this song, I see the future (He Madame Irma well?!) … Even the title is suggestive of huge things. Everything, absolutely everything, coincides perfectly. This is a very personal feel that, once again, the words escape me. Not my fault, it is the crisis. Yan thank you.

Veste/jacket Lanvin
Legging American Apparel
Top smoké/shirt Axara
Plateformes/platform shoes H&M