Cette année encore, Walter Van Beirendonck nous invite dans un univers éthéré et lugubre à la fois, propre à sa folie : tandis que d’un côté nous trouvons de fortes connotations à l’oeuvre déjantée Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll notamment par le biais des couvre-chefs : des haut-de-forme décalés et élégants, non sans rappeler le chapelier fou, personnage clef du roman d’apprentissage, nous pouvons aussi retrouver un univers plus inquiétant avec la tendance bondage abordée par le biais de harnais, parfois porté à même la peau. Walter Van Beirendonck opère ici une continuité avec son ancienne collection automne/hiver 2013 où là aussi, il abordait des aspirations SM par des références et clins d’oeil avec sa fameuse ligne de masques. On retrouve évidemment en pièces phares de la collection la chemise retournée et la chemise à plastron, la teinte pastel omniprésente sur ses costumes, une belle gamme de noeuds papillon, mais aussi des chaussettes montantes et de la ganterie marquée par le nom de la marque. Blanc sur noir. Quant au set musical, il accentuait à la perfection l’image que voulait véhiculer le créateur belge : un homme élégant, décalé, inquiétant et mystérieux. Shaun Ross, mannequin albinos très célèbre et modèle pour le défilé, incarnait à merveille cet homme froid et déluré à la fois.
Walter Van Beirendonck acclamé par la foule
Walter Van Beirendonck acclamé par la foule
Tres joli travail.
Moi je suis fan de son travail ! C’est complètement déglingué, pour la plupart des silhouette, c’est importable, mais c’est ça du WVB ! Merci pour ces clichés ! Bises !