“Innover, c’est aller de l’avant sans abandonner le passé”
Stanley Kubrick (1928-1999)
Exposition Kubrick, Cinémathèque de Bercy (23 Mars – 31 Juillet 2011)
Quoi? Une exposition sur Kubrick? Alors là, vous n’auriez pas pu faire mieux. Kubrick, meilleur réalisateur de ce siècle d’après moi (aux côtés de Sofia Coppola, à qui je souhaite un heureux mariage). Fortement influencé par Max Ophüls, Kubrick débute sa carrière en s’adonnant à toutes les tâches comprises dans la réalisation d’un film (scénariste, monteur, ingé son, réalisateur…). Au fil de sa carrière, l’artiste s’améliore en perfectionnant sa technique et en donnant à chaque film une intense concentration, se renseignant minutieusement sur tous les détails du topic concerné. Ce génie avide de perfection, arrive dans chacune de ses oeuvres, à vous faire ressentir des sentiments : le rire, la peur, l’angoisse, le dégoût, le fantasme. Kubrick joue avec nous, et nous manipule telles de vulgaires marionnettes se laissant hypnotiser par ses plans et séquences savamment calculés et juxtaposés les uns après les autres. Ayant le souci du détail, il eut la bonne idée de tout garder, ne rien laisser s’échapper. Ce qui rendit cette exposition si complète.
Pour chaque film son secteur, et rien ne manquait à l’appel : archives, costumes, scripts, maquettes, etc. Les yeux écarquillés, le sourire niais, c’est sous mes traits d’enfant que je découvris ce trésor des temps modernes.
S’il ne devait y avoir qu’une conclusion? Kubrick est un visionnaire, qui possédait l’obsession du détail. Chacun des films qu’il a réalisé est d’un genre différent (Shining : horreur, épouvante, Orange Mécanique : critique de la société et de l’ultra violence qu’elle engendre, Lolita : fantasme inavouable, Spartacus : film de guerre, Barry Lyndon : film historique, …)
Celui-ci analyse finement les maux d’une société futuriste, apréhende des crises sociales avant l’heure.
“C’était un fait acquis que Stanley savait quelque chose que vous ne saviez pas”
Warren Beatty
Petite pause café habituelle avec Elga, toujours scotchée à mon portable #rituel.